Gigot, le clochard de Belleville (1962) |
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Un clochard au grand coeur, souffre-douleur de son quartier, vient en aide à une prostituée et à sa petite fille. Pour le bonheur de la petite, il vole une poupée et est traqué par la police.
Témoignage :
"Des Américains [...] étaient venus. Et ils avaient pris les gamins du quartier pour meubler l'image et c'est un film avec Orson Welles, "Gigot, clochard de Belleville". Ça retrace la vie d'un clochard qui habite Belleville et tous les animaux lui obéissent, y compris le cheval du laitier et les chats, les pigeons, les chiens...
[...] Quand le film, Gigot, clochard de Belleville, a été tourné, on arrivait de l'école, il y avait des camions qui étaient là, il y avait des planches en bois. On voyait des ouvriers qui étaient en train de travailler. On se doutait bien que c'était parce qu'ils allaient faire un film. Ils montaient les décors comme ça. Et le père à Robert Jourdain était cascadeur. Il était catcheur professionnel et cascadeur. Et il faisait aussi du gardiennage. Parce qu'il avait beaucoup de relations avec le milieu du cinéma. Il avait été retenu pour faire le gardiennage de tous les décors de ce film-là. Et c'est lui qui avait un peu, disons, comme on dit maintenant, pistonné les enfants du quartier pour être pris pour tourner. Alors, lui, il avait dit : « Tiens si tu veux y aller, vas voir tel Monsieur ». Et c'est comme ça qu'ils nous avaient pris. Et je me rappelle, j'avais un prof, l'instituteur, qui avait été malade quinze jours. Oh ! Alors, là, ça m'avait arrangé parce que je suis resté quinze jours avec les gens qui s'occupaient de faire le film.
- Et vous étiez payé ?
Oui, et j'avais fait en quinze jours, plus que le salaire de mes parents dans le mois ! Ah oui ! Ils nous payaient. Ils nous donnaient des sous. Moi, j'étais content, je portais ça à ma mère. Et les Américains, quand le temps n'était pas favorable, ils jouaient au poker. Quand ils jouaient au poker, ils jouaient avec de l'argent. Ils nous faisaient confiance. Ils nous donnaient de l'argent pour faire de la monnaie. Et puis, je leur reportais. Des fois, je leur redonnais la moitié. Alors, suffit que j'arrive avec l'argent et puis qu'on reprenait le tournage, des fois, ils disaient : « Garde tout ». Ah ! c'était d'enfer, ça. Je n'ai jamais vu ça..."
(Françoise Morier, Claire Reverchon, "Belleville, Belleville: visages d'une planète", 1994)
Interprètes
Daniel Haro |
() 609775802 |
, - Paris (Paris) |
www.ruedelamare.com |
Rue de la mare, Ménilmontant, Belleville, rue des Panoyaux, des Rigoles, des Cascades, des Couronnes, Henri Chevreau, vilin. Une chronique écrite par ceux (vous, nous). |
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